La semaine dernière, les sportifs grenoblois ont pu redécouvrir les joies de la glisse, non pas sur les skis mais a vélo a cause du verglas. J'en connais certains qui on eu un jeudi noir (et quelques bleus ...) suite aux glissades matinales mais est ce que cela justifie le salage des pistes cyclables ? (effectué jeudi dans la journée alors qu'il y avait déjà du verglas mardi ...), je ne le pense pas.
La France est championne d'Europe d'épandage de chlorure de sodium; chaque année il est déversé plus de 900 000 tonnes de sel sur les routes et donc dans la nature qui en souffre (menace sur les écosystèmes aquatiques,faune,flore,etc..) alors qu'ailleurs l'utilisation du sable est très répandu (en Allemagne par exemple) ou l'utilisation de systèmes d’aide à la décision est suffisamment élaboré (*) pour saler peu (en Suisse par exemple).
Je suis le premier a reclamer un meilleur entretien (voir un entretien tout simplement !) des pistes cyclables mais pourquoi saler des pistes qui tous le reste de l'annee ne sont pas balayé : incompétence de la DDE ?, meconaissance des impacts du sel sur la nature ?, lobby des industriel du sel ?, mauvaise formation des services municipaux ?
(*) La dispersion de sel sur la chaussée crée une sorte de phénomène de dépendance du réseau : saler un jour impose de continuer à saler les jours suivants car les cristaux de chlorure de sodium ont pour tendance naturelle de capturer des molécules d’eau et vont ainsi contribuer à maintenir un taux d’humidité important à la surface du bitume. Si le salage a pour effet positif d’empêcher la formation du verglas du jour J, il a alors pour contre-effet de favoriser son apparition le jour J+1. Il faut donc recommencer à saler à J+1, même si les conditions météorologiques sont redevenues favorables...
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