
Contrairement au idées reçues, la périphérie des agglomérations (voire le milieu rural) n'est nullement épargnés par la pollution atmosphérique. Ces deux stations ont pour vocation le suivi du niveau d'exposition moyen de la population aux phénomènes de pollution atmosphérique dits de fond. Les polluants surveillés étant principalement l’ozone et ses précurseurs (oxydes d’azote) mais surtout les particules en suspension qui ont la particularité d’affecter de vastes territoires et qui sont responsable en ce moment du niveau d'alerte maximal en Rhones-Alpes (le 11&12 janvier, l’indice ATMO a atteint le niveau 10, sur une échelle qui évolue de 1 à 10 , sur l’agglomération lyonnaise)."
Le dossier de presse d'ATMO, TROP DE POUSSIERES DANS L’AIR DE RHONE-ALPES est particulierement bien fait on y apprend notament qu'en Rhône-Alpes, le trafic routier représente 16% des émissions annuelles de PM10 dont la majorité (90%) est imputable aux véhicules diesel ou que les rejets de particules générés par le brûlage de 50 kg de végétaux sont 400 fois supérieurs à ceux des trajets pour rejoindre la déchèterie ...
(*) Le réseau des sites fixes évolue en permanence, notamment avec l’application d’un plan quinquennal de surveillance de la qualité de l’air. Les mesures d’ozone de ces deux stations participent au calcul de l’indice ATMO grenoblois dont on peux voir les mesures en direct.
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